Rénovons la rénovation des Halles

"On a évité le pire aux Halles" était l'opinion courante à la clôture de l'opération en 1988. Le projet finalement réalisé, avec beaucoup d'argent du contribuable,  est décrit dans un autre article.
Vingt cinq ans plus tard on casse tout et on recommence, cet article se veut une appréciation personnelle des points forts et des faiblesses de l'opération. 
Les  aspects financiers sont décrits dans autre article.



Le projet 1988


La place basse: une certaine classe  
L’intérêt essentiel pour les parisiens et les banlieusards  de la rénovation des Halles fut la création de la gare RER.
Malheureusement la gare ne présente pas de quai d'évitement: ce n'est qu'une gare de passage. Cette disposition ,  et le foudroyant succès du RER, rendent le  moindre incident catastrophique.
Projet initial du jardin. la version réalisée sera malheureusement moins "lisible". On note la diagonale vers St Eustache et la place Cassin en amphithéâtre

On pouvait faire de belles photos dans le jardin

Après le "scandale du trou de Halles", les parisiens se sont dit en 1988 que le projet final n'était pas trop mal.

Ce qui importait vraiment c'était qu'une gare centrale du RER ait été créée, diminuant la coupure entre la capitale et sa banlieue.
Cette coupure avait été voulue en 1900 par les édiles Parisiens qui craignaient que , comme à Londres, les parisiens n'aillent s'installer au vert  privant la ville de précieuses recettes d'octroi. Le Métro fut donc strictement intra-muros    avec des stations beaucoup plus rapprochées que dans les autres capitales.
Dès les années 30 on pensa à des projets de RER mais le nouveau règne de la voiture les repoussa à tel point qu'un équipement majeur de la capitale, la petite ceinture, fut abandonnée puis peu à peu détruite.
On ne pensa même pas dans la rénovation de  la gare Montparnasse des années 60 à prévoir une gare souterraine.

Le succès du RER fut tel que la gare s’avérait trop petite.
Ce n'était qu'une gare de passage pour les RER A et B , l'absence de quais supplémentaires rend critique le traitement des incidents. C'est d’ailleurs un problème général du RER, l'absence de quais et de voies d'évitement impose une exploitation de type métro - cad que les trains s’arrêtent à toutes les gares-  ce qui donne des temps de parcours très importants pour les banlieues éloignées et rend catastrophiques le moindre incident.

Un tel problème est  difficile à corriger mais il en existait un autre au niveau de la salle d'échanges - au dessus des quais- qui était encombrée de commerces  et dont les 3 accès ( Lescot vers le Bd Sebastopol,  forum Ouest , et correspondance vers le métro Chatelet par trottoir roulant) étaient insuffisants.

Il manquait aussi une liaison souterraine piétonne vers le plateau Beaubourg. Cette liaison Est Ouest était un manque évident, il suffisait de regarder le trafic de l'escalator direct Lescot pour s'en persuader.

 Sur le centre commercial - le forum Est  de Pencreac'h et l'Ouest de Chemetov -  il y avait bien quelques circulations un peu basses de plafond et l'absence de liaison directe au coeur du jardin, mais il fonctionnait.
La place centrale, bordée de verrières, était réussie, la "cathédrale" de Chemetov était impressionnante.

La logique des centres commerciaux - si on ne change  pas on meurt -  voulait cependant  qu'après 25 ans une rénovation fut entreprise.

Les parapluies de Willerval auraient eu meilleure mine si on ne leur avait demandé d'abriter des tas de choses disparates qui débordaient de leur structure. L’intérêt premier, l'élancement, était complètement gâché. De plus les parapluies vieillissaient mal.

Le jardin d'Arretche et Lalanne était un peu brouillon, trop complexe pour une si petite surface. Les serres occupaient une place considérable du jardin tout en étant difficilement visibles. Le jardin d’aventures suscitait un réel engouement des plus jeunes.
La circulation en diagonale vers St Eustache "butait" sur le Novotel, puis sur la trémie de la voirie souterraine, de ce fait la continuité vers la rue des Halles était mal assurée et aucune vue de St Eustache n'était possible depuis la rue des Halles.

Les immeubles qui ont le mieux vieilli sont les plus classiques, les plus banals. Les façades de verre et de profilés d'aluminium ne supportent pas les années tant sur le plan pratique qu’esthétique.


Le nouveau projet

Le point très positif du projet: l'agrandissement de la salle d'échanges avec une circulation  du flux "métro" séparée au détriment du parking Berger.
La gare elle même reste malheureusement inchangée
Carte des flux de la plaquette officielle .On a volontairement "oublié" le flux principal actuel  de l'escalor Lescaut direct ( rétabli ici en noir).
60% des personnes vont vers l'Est  et 30%  vers Rivoli.
La sortie vers le jardin existait dans l'ancien forum mais elle fut fermée  pour "des motifs de sécurité des commerces" 
La canopée est un espace ouvert aux vents d'Ouest  et placé sur une cheminée constituée par l'ancien forum. Qu'en sera t'il du confort dans cet espace ?  Pourquoi avoir supprimé les verrières courbes qui amenaient la lumière naturelle ?
L'accès Lescot, qui aujourd'hui possède un escalator direct du niveau -3 au sol, devient une promenade dans le centre commercial. Notez le curieux code des couleurs de la plaquette, les escaliers supprimés sont en bleu et crées en rouge ( maintenus en jaune) 
Dans le projet original de la canopée, des équipements publics se trouvaient au  RdC . Ils sont maintenant supprimés ( auditorium) ou relégués dans les étages au profit des commerces. Par rapport aux parapluies Willerval la surface commerciale s’accroît de 150%.
Le jardin Arretche avait des zones inaccessibles ce qui était un défaut suivant les concepteurs actuels du projet. Que deviendront les zones végétalisées accessibles du nouveau projet  compte tenu de l'affluence ?
Les deux jardins dans la plaquette officielle ou ils sont présentés cote à cote  ce qui évite de montrer que la surface du jardin a diminué, rognée par la canopée. notez les nuances grises auxquelles a droit le jardin existant
Le nouveau jardin etait sensé être "plat " mais  on avoue maintenant que c'est  impossible du fait des structures du forum.
2000: Un grand succès: le jardin d'aventures 
2016: même point de vue que la photo précédente
Dès 2002 on entreprend des études pour rénover la rénovation.(1)
En 2004 on lance un concours d'architecture et le maire sélectionne le projet Mangin  pour le parti pris du  jardin et la coordination (2)
En 2007 Berger et Anzuitti gagne le projet de la Canopée .
2010 voit le début du chantier

Si on se fie aux concours, deux choses importaient: le jardin et la Canopée; le reste - réaménagement de la gare RER , suppression des voiries souterraines, extension de la surface commerciale - relevait de mesures "d'accompagnement".
Autrement dit priorité à ce qui se voit de la surface.

Je pense au contraire que ce qui importait le plus aux parisiens et aux banlieusards était la réorganisation de la gare souterraine.
Il n'y eut à ma connaissance aucune étude sur la gare elle même ( construction de nouveaux quais par exemple) , on se contenta donc  de l'agrandissement de la salle des échanges au dessus de la gare et de la création d'un nouvel accès vers la place Marguerite de Valois.

Le point toujours non traité est la communication avec le secteur de Beaubourg.
Dans de nombreuses versions du projet des années 60 il existait une circulation souterraine vers Beaubourg, le besoin en est évident si on regarde le trafic sur l'escalier mécanique direct de la porte Lescot qui débouche sur la rue de la cossonerie qui elle même butte sur le Boulevard Sebastopol 
La circulation vers Beaubourg est au contraire moins bonne dans le nouveau projet car l'escalator direct niveau -3 -porte Lescot est supprimé au profit d'un parcours de promenade dans le centre commercial par 3 escalators qui ne sont même pas en enfilade.

La canopée pose un réel problème d'imagination.
Les images virtuelles présentées mentent au moins sur un point: le dimensionnement de la structure. Une forme aussi anti-mécanique va demander à l'évidence des poutres énormes, tant pour les "culées" que pour la voûte  Le résultat ne peut pas être la toile arachnéenne des présentations.
Il ne s'agit pas, comme dans la rénovation du  CNIT à la Défense,  d'avoir une structure fermée qui abrite un centre commercial  mais une structure ouverte à tous les vents.
La seule étude de soufflerie a été a ma connaissance celle du CSTB qui s'intéresse à la fatigue de la structure et non au confort des usagers (3).
Le flux d'air chaud qui proviendra obligatoirement du centre commercial souterrain n'a apparemment inquiété personne que ce soit pour le vent ou le confort thermique.

Un des défauts majeurs des parapluies de Willerval étaient qu'ils vieillissaient mal. C'est le lot de tout bâtiment utilisant des solutions originales(4) . En fait d'originalité la canopée  est bien placée. Tous les croquis et représentations virtuelles montrent une superbe forme jaune pale. Quand sera t'il de l'état et de la couleur dans 20 ans ? Rassurons nous les matériaux seront durables, il y aura même des cellules photovoltaïques.  

Les équipements publics ont été chassés du RdC au fur et à mesure de l'évolution du projet. L'auditorium a été sacrifié (5) : la canopée ne sera pas une nef culturelle mais une cathédrale du commerce.

La voirie automobile souterraine a été peu fréquentée . L'idée du projet initial était de renforcer l'axe Nord Sud . En ce sens les trémies Berger et Coquillére n'étaient guère utiles. L'axe Nord Sud butait sur la Seine ( sur la rue de Rivoli ou sur le pont neuf ).
Il est actuellement de bon ton de nier l'existence de la voiture à Paris et le sacrifice de la voirie s'imposait.
Il s'agissait cependant d'un équipement public. Il ne fallait pas beaucoup d'imagination  pour imaginer par exemple  un tramway  utilisant l'axe Nord Sud ou tout autre utilisation publique culturelle.
La preuve que cet espace était parfaitement utilisable est sa reconversion en commerces dont la ville assure curieusement les frais de gros oeuvre.

Le parti pris du jardin est d’abandonner la diagonale du jardin Arretche pour constituer un damier de couleurs. On peut regretter la disparition de la place René Cassin  qui dégageait bien St Eustache mais c'est surtout sur le principe de conception du jardin que je m’inquiète.
Regardons un jardin classique, les Tuileries par exemple. Il y a des bosquets  ou on peut se promener sur un sol de terre battue ( nommé maintenant sol stabilisé)  et des pelouses interdites.
La jardin Mangin propose que tous les espaces soient accessibles. L'effet du jardin est donné sur les plans par des différences d'essence sur  chaque case du damier . Il ne s'agit pas de bêtes pelouses de Ray-grass mais de quelque chose de plus élaboré.
Je ne vois vraiment pas comment un tel jardin peut résister au piétinement.
La seule solution pérenne serait d'interdire les cases du damier mais dans ce cas il manque une circulation suivant la diagonale du plan Arretche.

Conclusion personnelle 2013

Le seul vrai besoin public était la rénovation de la gare du RER qui sera fait à minima. Du coté des intérets privés la  logique des centres commerciaux, "grandir ou mourir",  appelait aussi à une rénovation au bout de 25 ans.
Le nouveau projet des Halles correspond à un grignotement de l'espace public par l'espace commercial mais c'est cependant le contribuable parisien qui paiera ainsi qu'il est expliqué dans un autre article.
Il est curieux de constater que le centre commercial à une vocation régionale alors que les équipements publics culturels n'ont qu'une vocation locale.
Dans 25 ans le centre commercial aura à nouveau vieilli. Faudra t'il alors tout recommencer une nouvelle fois ?

Appendice début 2014

Une première partie du jardin a été livrée et confirme les pires craintes. L'aspect rappelle les jardins ouvriers ou, sans ordre, chacun cultive différemment sa parcelle. Le sol est doté d'une résille plastique afin que la végétation résiste au piétinement comme dans un parking. Les arbres sont plantés au hasard et ne peuvent rivaliser avec des espèces de mats noirs bien plus haut qu'eux. Le comble du ridicule est atteint par des barrières basses en limite de chaque "parcelle" qui délimitent aléatoirement des zones non "piétinables".  La place René Cassin, qui avait autrefois une certaine ampleur, a été réduite à sa plus simple expression.  
La canopée est loin d'être aérienne mais est au contraire une masse de ferraille  énorme. On se demande comment les culées vont résister quand les appuis intermédiaires seront retirés.
Les contribuables parisiens ont payé un milliard pour ce désastre. 

1) A toutes les époques les bâtiments "passés de mode" ont été détruits sans état d’âme. Ce fut le cas sous Napoléon III des bâtiments de Ledoux et de Boullée. Dans les années 70 du Palais Rose et des Halles Baltard et c'est maintenant au tour des bâtiments des années 70 d'être détruits ou remis au gout du jour comme par exemple les Orgues de Flandres.
2) Notons quelques phrases extraites du projet à  l'époque: "la salle d'échange sera une vaste mezzanine ou l'on aura vue sur les quais", on se propose d' "approvisionner les commerces des Halles par voie ferrée" ( J M Fritz associé de Mangin).
Les autres concurrents étaient Rem Koolhas, Winny Maas et Jean Nouvel.
3) Il y a deux études; une sur la résistance d'une ventelle et l'autre avec 500 points de pression sur la structure 
4) Par exemple le Grand et le Petit Palais de l'exposition de 1900 ont  eu très tôt de considérables problèmes d'étanchéité. Le problème, à l’époque comme maintenant, c'est que l'on n'admet pas qu'un bâtiment neuf demande des travaux de maintenance.
5) Les auditoriums n'ont pas de chance aux Halles car dans les projets de années 70 il y en avait déjà un, supprimé pour cause de non financement de l'état. C'était un résidu de la "nef culturelle" prévue tout au début des projets.

2016. ça y est: la canopée est inaugurée ! 

La majorité des journaux français ont bravement repris les communiqués de presse de la mairie, la presse étrangère est beaucoup moins enthousiaste (1) sur le résultat à 1M€ payé par le contribuable parisien au profit d’Unibail.
Le centre commercial est  passé de 50 000 m² à 75 000 m², il y a  150 boutiques contre 115 auparavant. L'espace public est lui passé de 4600 m² à 7050m².(2)

Pour ma part je ne trouve pas cela laid mais déplacé, inadapté.

Vitruve a formulé voilà longtemps trois critères pour juger un bâtiment : la solidité, l’utilité et l’esthétique.

Sur le plan de la solidité, c’est plutôt la durabilité qui est inquiétante.
Ce monstre d’acier et de verre a la forme torturée va poser de sérieux problèmes de maintenance et ne peut vieillir convenablement sur le plan de l’aspect  (les parapluies de Willerval, bien plus simples que la canopée, avaient pris un sacré coup, de vieux 30 ans après leur achèvement).
Le vieillissement de l’acier et les contraintes thermiques sur une forme aussi anti-mécanique risquent de provoquer bientôt des faiblesses inattendues (3).

Sur le plan de l’utilité, la canopée semble devoir assurer trois fonctions :

  • La couverture d’un centre commercial 
  • Abriter les sorties d’une gare 
  • Contenir des équipements publics culturels 

Comme toit la canopée est un contresens puisque le centre commercial est souterrain et clos (4). Le seul résultat est donc de diminuer l'éclairement  naturel dans les parties du forum recevant la lumière du jour. C’est d’ailleurs un toit très étrange puisqu’il laisse passer la pluie (des travaux complémentaires devraient corriger ce « défaut » (5)). Ceci est du  a une contradiction puisque l’on voulait un toit mais que l’on ne pouvait pas le rendre hermétique pour des impératifs de sécurité.
En tant que sorties de gare on a surtout une promenade dans un centre commercial puisque l’escalator direct le plus fréquenté vers l’Est est supprimé. Le seul escalator direct va vers le jardin, vers l’Ouest et doublonne ainsi avec la « cathédrale » de Chemetov et ses accès.
Les sorties du RER ne s’amélioreront vraiment qu’avec l’ouverture de l’accès Marguerite de Navarre indépendant de la canopée et on regrettera toujours l’absence d’une circulation piétonne souterraine vers le plateau Beaubourg.
Les équipements culturels sont vraiment mal logés, relégués au premier étage au bout de couloirs sans fin. Il est étrange qu’il s’agisse d’équipements  d’intérêt « local » au-dessus d’une gare et d’un centre commercial d’intérêt « régional ». Ces équipements sont placés là comme un  simple alibi pour cette construction monumentale.
On notera aussi que l'adaptation de la canopée à l'existant a créé des recoins inutilisables. L'opération a également entraîné la suppression de la voirie souterraine au profit de commerces : sont ils plus utiles ?

L’esthétique est discutable. L’intention de fournir une percée Est Ouest était louable mais fallait t’il faire aussi compliqué ?
Les architectes ont aujourd'hui une totale liberté de forme grace aux outils informatiques. J'ai peur qu'il n'oublient qu'un bâtiment est fait pour durer et qu'une solution ostentatoire est toujours mauvaise dans le temps.
L’énormité et la complexité de la structure gâche l’effet qui se voulait aérien.
Ajoutons que  le pourtour de la canopée est franchement laid vu des rues.

 La critique serait moins exigeante si le nouveau propriétaire du centre commercial avait financé les travaux, mais malheureusement c’est le contribuable qui a payé pour obtenir finalement 2500m² (2) d’espace public supplémentaires soit 400 000 € le m² et 450 € par parisien .
  1. Le New York Times était septique depuis 2005. La critique actuelle du Guardian est des plus négatives pour le "fiasco de couleur crème anglaise".
  2. Espaces publics des parapluies Willerval 4600 m²
    600 m² centre d’information culturelle, 150 m² maison du geste et de l’image, 300 m² maison de la poésie, 1000 m² pavillon des Arts,  760 m² maison des ateliers, 450 m² bibliothèque 4-14 ans (dont les ouvrages ont été jetés), 140 m² halte-garderie,  1200 m² conservatoire municipal
    Espaces publics de la canopée 7050 m²
     2 600 m² conservatoire, 1 050 m² bibliothèque, 1 400 m² centre Hip-Hop, 1 000 m² ateliers des pratiques amateurs, 1 000 m² autres équipements publics
     On note aussi le changement des « modes » culturelles en 30 ans. Il semble aussi malheureusement que l'espace culturel en sous-sol a été diminué. 
  3. L’effondrement, il y a 10 ans, de la structure métallique du terminal 2E de Roissy montre cependant que les logiciels de calcul ne sont pas infaillibles pour les formes complexes et que l’on ne fait plus les vérifications élémentaires.
  4. Je pense à deux inspirations probables: la légèreté et l'ouverture  des anciens pavillons des Halles (qui avait déjà inspiré le principe des parapluies de Willerval mais dont l'exécution était ratée) et les pavillons d'exposition au toit vitré (le Grand Palais) ou les puits de lumière des grands magasins (la coupole des galeries Lafayette est un des derniers représentants) nécessaires du temps ou l'éclairage artificiel était difficile . Si le promeneur peut retrouver un peu des deux ambiances sous la canopée, elle n'en reste pas moins sans utilité fonctionnelle au contraire de ses devanciers.
  5. Il y avait pourtant déjà deux types de gouttières: une près de la membrure inférieure et l'autre en bas des verres destinée uniquement à l'eau de condensation.

Sites et références