Le plan d'aménagement et d'organisation générale de la région parisienne de 1960

Un décret du 31 décembre 1958 prescrit d'établir pour la région parisienne:  un plan d'aménagement , des plans directeurs d'urbanisme intercommunaux et des plans d'urbanisme de détail . Ce sera le plan d’aménagement et d'organisation de la région parisienne (PADOG).
Sa lecture prouve, s'il était nécessaire, qu'il n'y a aujourd'hui  guère d'idées nouvelles sur "le grand Paris" mais que c'est la volonté, et le financement, qui manquent toujours.
Le premier exercice républicain du genre datait de 1793: c'était le "plan des artistes"   qui ne reçu guère d'exécution. Si la grande rénovation d'Hausmann s'est a peu près passée de plans préparatoires, on avait sous la III ème république élaboré  le plan Prost à la veille de la guerre .  
Le plan Prost comme le  PADOG de 1960  représentent cependant un niveau de programmation bien supérieur à ce qui peut se faire actuellement car les pouvoirs locaux se sont multipliés dans l'intervalle alors que celui de l'Etat devenait  inconsistant.


En 1945 Claudius Petit est ministre de la reconstruction; dans cet immédiat après guerre la région parisienne connait une croissance rapide( 8 M d'habitants)  mais a un énorme déficit de logements ( bidonvilles, abbé Pierre hiver 54) et d'équipements ( assainissement, transports, hôpitaux, ..).
En 1947 parait "Paris et le désert français" (1), cet ouvrage va entraîner une conception "coercitive" de l'urbanisme en Ile de France et  faire accepter l'idée de décentralisation.
On élaborera un premier plan finalisé en 1956 qui insiste sur les communications routières ( Le Corbusier est alors le pape de l'urbanisme et ne jure que par la voiture). Il faut créer des autoroutes , réaliser des rocades, doter Paris d'artères de circulation rapide.
En 1958 Pierre Sudreau est ministre de la construction, le plan (PADOG) va tenter d'organiser la région avec un horizon à 10 ans " en déconcentrant et en décongestionnant Paris".

(1) Le livre aura du succès probablement pour de mauvaise raisons car l'auteur, Jean François Gravier,  est un homme d’extrême droite, ex vichyssois, qui s'indigne surtout de l'exode rural.

Grandes lignes


La région parisienne comprenant un bout de L'Oise avec "l'agglomération" en grisé
La région est définie par la limite des départements existants d’Île de France ( Seine et Oise, Seine et Marne,...) sauf au Nord ou elle englobe Creil (Oise).
L'autre définition utilisée est celle de l'agglomération parisienne qui inclut tout le département de la Seine et "la zone urbanisée" ( voir la carte)

Commençons par l'idée brillante qui aurait permis d'appliquer le futur plan: créer par l’ordonnance de février 1959  un district de Paris ayant de réels pouvoirs sur la région en matière de transport, de logement et d’organisation, dont le préfet de la Seine, Diebolt, aurait été le chef. Cette très bonne idée s'est heurtée à tous les pouvoirs locaux et n'a jamais été appliquée.
On maintiendra pour rédiger le plan les structures créées sous Vichy:  le Comité d’Aménagement de la Région Parisienne (CARP), rattaché au Ministère de la Construction et de l’Urbanisme et assisté d’un service technique, le SARP (Service d’Aménagement de la Région Parisienne) intégré au même ministère.
En 1961 le district sera tout de même créé, avec des pouvoirs limités, sous la direction de Paul Delouvrier ainsi que l'AFTRP (agence foncière et technique de la région parisienne)  pour pouvoir préempter les terrains des ZAD ( zone d'aménagement différée).

Passons ensuite en revue les 7 objectifs du plan

  1. Stabiliser la population de la région parisienne. à 9 000 000 d'habitants. par création de capitales régionales et de pôles d'attraction dans un rayon de 100 à 150 km . Orléans, Troyes, Reims, Saint Quentin , Amiens, Rouen, Beauvais Compiègne Laon, Sens, joueraient ce rôle "centrifuge".
  2. Décentraliser hors de la région.
  3. Déconcentrer à l'intérieur de la région.
  4. Construire 75 000 logements par an sur la base de 50 logements à l'hectare avec prédominance de logements sociaux "près du lieu de travail"
  5. Création et conservation des espaces verts
  6. Ranimer "avec précaution" la zone rurale
  7. Améliorer l'équipement général: "circulation,moyens de transports, enseignements, service de santé, cimetières, couloirs de lignes à haute tension, parkings, achats de forêts,.."

Le rôle de Paris

Les rôles de capitale politique, artistique, intellectuelle et scientifique, universitaire, des affaires, industrielle sont passés en revue 

Pour l'aspect politique et administratif le plan indique que certains services centraux pourraient être rejetés en banlieue sans en indiquer aucun.
Le rôle de capitale artistique, intellectuelle et scientifique est réaffirmé haut et fort.
Sur le plan scientifique et universitaire de nouveaux développements sont alors entrepris dans Paris même - La halle aux vins- mais aussi en banlieue -Orsay, St Germain, Saclay, Rueil -.
Il est prévu que l'enseignement secondaire accueille 100 000 élèves supplémentaires sous 5 ans alors que l'effectif dans l'enseignement supérieur de 70 000 étudiants doublera et même triplera en 10 ans.
Le rôle de capitale des affaires est maintenu mais on regrette que cela ait chassé les habitants des quartiers centraux. Certains services centraux sans prestige pourraient être décentralisés mais les "grandes affaire"s situées dans le périmètre de l'Opéra aux Champs Elysées doivent s'étendre et se déconcentrer vers l'Ouest, vers la Défense.
"Rien ne justifie que Paris soit un capitale industrielle". Les usines Citroên du XVème arrondissement et de Levallois, ce qui reste de la mécanique et de l’aéronautique doivent partir.

L'agglomération parisienne

Les options de développement des nouveaux noyaux urbains.
"Une rénovation , une restructuration, de l'agglomération parisienne est indispensable".
On doit rénover les centres urbains existants et en créer de nouveaux. La puissance publique doit donc créer les équipements publics nécessaires à de nouveaux noyaux urbains de 500 à 100 hectares. 

Le plan évoque 4 solutions pour le nouveaux "noyaux urbains" destinés à étendre l'agglomération
  1. Créer des villes nouvelles le long d'une grande voie de communication à proximité de l'agglomération actuelle. Cette solution est  à l'origine dans le passé de  la naissance de Savigny ou Goussainville. Elle a conduit à créer des villes dortoirs et le plan l'écarte.
  2. Extension des villes existantes à 40 ou 50 km de Paris. Il s'agirait donc de développer Creil, Mantes, Meauc, Melun, Montereau... On porterait ces  villes de 10 000 à 30 000 habitants à 1(à 000 ou 200 00 habitants. Tout serait à créer mais l'ancienne ville serait plutôt une gène.
  3. Créer des villes nouvelles à 40 ou 50 km de Paris.  C'est la solution la plus "séduisante" qui s'inspire des "New-Towns" anglaises. Les sites évoqués sont Ermenonville, Chantilly, Nemours, Rambouillet, Dourdan,et la vallée de la Marne. On pourrait également créer "des villes de facultés à l'exemple d'Oxford ou de Cambridge".
    L'idée de villes nouvelles de 25000 habitants autour de Paris était déjà présente chez les lauréats du concours de 1919 pour l'extension et l'aménagement de Paris.
  4.  Restructuration des noyaux urbains existants. On prend comme localisation des villes existantes dans l'agglomération et on les reconstruit totalement en les étendant.
Le plan distingue 4 noyaux urbains principaux existants dans l'agglomération à développer
  1. La Défense sur 700 hectares avec 1000 hectares sur la boucle de la Seine. On y projette un palais des congrès, un théâtre populaire, un grand hôtel et un vélodrome d'hiver sans oublier le prolongement du métro.
  2. Le plateau de Velizy Villacoublay. On déplacerait les installations militaires de Villacoublay, qui interférent avec l'aéroport d'Orly, vers le plateau de Guyancourt pour installer sur 700 hectares ceinturé par les bois de Verrières, de Clamart et de l'Homme Mort des activités secondaires et tertiaires.
  3. Le Bourget. L'aéroport serait déplacé ce qui créerait un vide de 1000 hectares au milieu d'une "urbanisation  anarchique". On créerait à la Courneuve un parc départemental.
  4. Est et Sud Est. Le plan hésite: Créteil serait peut être une amorce possible mais le futur site pourrait se situer entre la ligne de Vincennes ( RER A Boissy Saint Léger actuel) et celle de Gretz ( il s'agit donc plutôt d'un nouveau noyau que d'un noyau existant !)
On envisage aussi des noyaux secondaires conjuguant une zone d'habitation et une zone d’activité. Il s'agit donc de nouveaux grands ensembles devant offrir sur place du travail à leurs habitants.
On a 9 noyaux secondaires:
  1. Massy-Antony
  2. Créteil
  3. Alfortville-Maisons Alfort
  4. Vitry
  5. Stains-St Denis Pierrefitte
  6. Argenteuil
  7. Fontenay sous bois
  8. Aulnay sous Bois, Sevran, Tremblay les Gonesse
  9. Bure, Orsay
Il y aurait 85 000 logements et 200 hectares de zone d'activité. 

Il faut bien reconnaître que les logements furent construits mais que "la zone d'activité " fut le plus souvent insuffisante.

La région

En dehors des centres urbains prévus c'est une politique de conservation qui est proposée sur la partie rurale.
Corbeil, Essonnes, Fontainebleau Melun, Meaux Pontoise, Creil, Montereau, Etampes, verraient leur population doublée si les activités industrielles de l'agglomération s'y installaient.
Chantilly, Fontainebleau, Rambouillet,Coulommiers, Provins et Senlis ne devraient avoir qu'un développement modeste.
Corbeil, Essonnes, Lagny, Pontoise, Saint-Ouen L'Aumone, Les Mureau, Meulan et Poissy doivent être défendus contre tout prolongement tentaculaire de la'agglomération.
On ne tolérerait comme implantations nouvelles en zone rurale que des centre de recherche, des maisons de retraite et des hôpitaux. 

Le logement et les activités

L'implantation de la construction aéronautique dans les années 60


Le plan est conscient que les cités nouvelles, dont on disait tant de bien avant-guerre, ne sont que des dortoirs et qu'il faut juxtaposer logements et activité tout en continuant à résorber l'habitat insalubre.
50 000 logement seraient "renouvelés" et 25 000 créés.. On prévoit 1/3 en maisons individuelles, 1/3 pour de petits programmes et 1/3 pour des grandes opérations. Les petits programmes concerneraient 2250 hectares dont 1200 dans Paris, les grandes opérations nécessiteraient 5000 hectares.
Pour les activités on constate que   sur 2 000 000  établissements nationaux 300 000 sont dans l'agglomération parisienne et 400 000 dans la région. Il y a 3 500 000 travailleurs dont 2500 000 dans l'agglomération  Paris groupe évidemment l'essentiel des activités tertiaires. On note Un flux de 650 000 travailleurs vers Paris et inversement de 200 000 vers la banlieue.
Le plan souhaite rapprocher les industries de l'habitat. C'est possible pour 850 000 travailleurs et non souhaitable pour les établissements dangereux (on dirait maintenant classés Seveso)  qui concernent 300 000 travailleurs. 1000 hectares doivent être prévus dans l'agglomération et 500 à sa périphérie pour l'industrie. 

Les transports 

Le flux journaliers de travailleurs 
Le RER proposé.
Le premier coup de pioche de la ligne A confiée à la RATP est donné en 1961
Avant guerre la bataille entre le  métropolitain et les compagnies   allait  jusqu'au moindre détail.  Elle se traduira par exemple par l'adoption d'une signalisation différente de celles des autres réseaux lorsque  la ligne de Sceaux sera reprise par le métropolitain en 1937.
Elle se poursuivra après 1949 entre la RATP et la SNCF avec par exemple pour conséquence l'abandon de la petite ceinture. 
Le plan d'aménagement des routes et autoroutes
On note la Route Interurbaine de Seine et Oise  (RISO) qui deviendra autoroute dans le schéma de 65 (ARISO)  et sera ensuite abandonnée sous la pression des  nouveaux départements, créés en 1968, au profit de la Francilienne. On emprunte un des tronçons construits quand on va de l'A6 vers l'A10.
2 200 0000 travailleurs prennent chaque jour des moyens de transport. Il faut donc améliorer les moyens de transport collectif mais  "La situation qui consiste à limiter l'usage de la voiture ne permet pas à l'homme d'affaires et en général à ceux qui sont employés dans des secteurs secondaires et tertiaires à un niveau élevé de donner le plein de leur productivité", il faut donc aussi améliorer les routes et créer enfin des autoroutes.

Transports ferroviaires.

Deux axes à grand gabarit Est-Ouest et Nord-Sud sont à créer.
L'axe Nord Sud part des gares du Nord et de L'Est  rejoint la ligne de Sceaux mais aussi la gare Montparnasse jusqu'au rond point du petit Clamart, le plateau de Villacoublay et rejoint Versailles.
On va immédiatement après la parution du plan détruire la gare Montparnasse sans créer de gare souterraine du fait de l'opposition du Conseil de Paris qui préfère renforcer les lignes de métro RATP plutôt que de laisser la SNCF pénétrer dans Paris.
L'axe Est-ouest part de Saint Germain, passe à la défense et se raccorde près de la Bastille à la ligne de Vincennes. 
C'est la première branche de la ligne A construite sous l'égide la RATP

Routes

Il y a 1 450 000 voitures en région parisienne.
Outre l'autoroute de L’Ouest et du Sud qui existent déjà et le boulevard périphérique, encore embryonnaire, on prévoit 
  • L'autoroute du Nord,
  • Des voies à grande circulation vers Chartres, Rouen et Belfort,
  • Une rocade interurbaine au Sud et au Nord,
  • Des amélioration diverses de l'existant.
On note que le corps des  Ponts et Chaussée n'est toujours pas convaincu en 1960 de l'utilité des "vraies" autoroutes et préfère toujours "améliorer" le réseau existant

Trafic aérien 

Orly doit continuer à se développer (il possède encore des pistes qui  supposent le survol de Paris) mais on ne prévoit pas de nouvel aéroport (bien qu'il existe une "zone d'étude de l'aérodrome Nord").
Melun Villaroche a connu les essais de Caravelle  et Brétigny celui d'avions supersoniques. Le plan regrette l'utilisation de ces aéroports gênants et prévoit l'établissement de cartes de bruit avec des zones ou la construction serait interdite.
L'héliport des Moulineaux est jugé suffisant avec peut être une nouvelle implantation à la Défense.

Trafic fluvial

Les ports de Paris doivent être développés là ou "les voies sur berge de la seine ne sont pas d'un intérêt supérieur".
Le canal St Martin et le canal de l'Ourq pourraient être couverts.
Ce va bientôt être la période de conception des "pénétrantes". La voie Express vers la gare Montparnasse recevra un début d'exécution mais le projet de transformation du canal St Martin  en voie express ne sera heureusement jamais entrepris

L'équipement scolaire, universitaire et sportif

Les écoles primaires doivent être réalisées en même temps que les nouvelles zones d'habitation. Les établissement secondaires sont concentrés dans Paris, il faudrait 130 nouveaux établissements de 1000 à 1500 élèves.
 Pour l’enseignement supérieur on continuera à construire à la Halle aux vins et à Orsay mais le gouvernement a décidé le 6 avril de décentraliser des grandes écoles et des centres de recherche.

Espaces verts

Les parisiens disposent d'un mètre carré d'espace verts par habitant, le chiffre le plus faible de toutes les grandes métropoles.
Le plan prévoit la création d'un parc de plusieurs centaines d’hectares au Nord de Paris et trente parc intercommunaux totalisant 1500 hectares. Toute nouvelle construction doit prévoir 10 m² d'espace vert par habitant.
On définit par ailleurs 13 secteurs touristiques ou la construction et l'affichage seront réglementés.
La Courneuve sera bien réalisé sur 400 hectares ainsi que de nombreux parcs intercommunaux, hélas la règle des 10m² ne sera jamais respectée.


Autres équipements

Le plan s'inquiète de l'absence d’hôpitaux en banlieue mais ne propose rien.
Il indique qu'il n'est plus possible de construire de nouvelles centrales thermiques et qu'il faut donc prévoir des couloirs pour les lignes haute tension.
Les Halles de Paris doivent aller à Rungis -ou peut être à Argenteuil-, le nouveau marché de la viande est en construction à la Villette.
On doit construire 3 barrages, sur la Seine au Sud Est de Troyes, sur la Marne au sud de St Dizier et un réservoir "Aube" pour sécuriser l’approvisionnement en eau.
L'assainissement doit être amélioré avec l'accélération de la construction de la station d'Achères. 

Conclusion

Le plan de 1960 souffrait du défaut congénital de l'absence d'une autorité forte pour l'appliquer.  Il préfigure cependant le RER et les rocades routières, essaye de créer de nouveaux espaces verts et d’arrêter la destruction des forêts.
Les orientations "malthusiennes" du PADOG sont en contradiction avec le développement économique de la période des 30 glorieuses aussi va t'il  laisser la place dès 1965 au SDAURP (schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme de la région parisienne) plus laxiste, mais quelque soit le plan ayant l'ambition de maîtriser le foncier il y aura  d’innombrables dérogations  qui vont permettre de construire à peu près n'importe où. 

La situation est pire aujourd'hui avec un mille feuilles administratif  particulièrement copieux en Ile de France et une métropole qui aura bien du mal à se faire une place au soleil. Tout idée de plan contraignant, comme l'était celui de 1960, est devenue utopique.
Rappelons simplement que le RER E et la ligne 14 ont été les seuls projets structurants des trente dernières années et qu'aucune nouvelle infrastructure n'a été démarrée depuis 1990. Aujourd'hui c'est le Grand Paris Express le nouveau serpent de mer. 
Quant aux logements,  seul 3 logements pour 1000  habitants sont mis en chantier par année; le taux le plus faible de toutes les régions françaises malgré les crédits massifs accordés au logement social.

Sites et références 

Numéro spécial  Septembre 61 sur les grandes opérations d'urbanisme
juillet 1967, la Défense, le plan autoroutier, ... 
  • Les plans récents d'aménagement de la région parisienne 
  • Plan d'aménagement et d'organisation de la région parisienne. Préface de P Sudreau  1960
  • L'avenir de Paris. Georges Pilliet 1961
  • La planification à l'échelle de la région parisienne. DREIF Cottour 2008
  • Institut d'aménagement et d'urbanisme  Ile de France
  • Quelle gouvernance pour le grand Paris ?
  • Les plans et divers travaux plus anciens
    • Plan Bullet-Blondel d'embellissement de Paris 1675
    • Plan en relief et mémoire Bellart-Passement 1765
    • Plan des places Louis XV, Pierre Patte 1765 ( montrant les divers emplacements possibles de la statue équestre du roi mais créant aussi un "forum" aux Halles et préfigurant le Bd St Michel par transformation de la rue de la Harpe )
    • Projet de Soufflot pour la transversale Est-Ouest 1755-1780
    • Plan général des aménagements de Paris, Charles de Wailly 1789 ( outre de nombreuses avenues à l'Ouest dans des espaces non bâtis, il propose de réunir l’île de la Cité et l’île Saint Louis et de transférer l'Hotel Dieu dans l’île des cygnes)
    • Le plan de la commission des artistes. 1793 (dressé à l'occasion de la vente des biens nationaux pour que le tracé des voies futures soit réservé sur l'acte de vente)
    • Les mémoires d’Haussmann ( des réalisations, pas un plan bien sur )
    • Proposition de loi Siegfried 1908
    • Commission d'extension de Paris. Dausset 1912-1913
    • Concours pour l'extension de Paris 1919
    • Le plan Voisin. Le Corbusier 1925
    • Le plan Prost 1932-1939
    • Le PARP en 1941 ( plan Prost revu sous Vichy)
    • Loi de juin 1943 créant la DGEN maîtrisant les projets intercommunaux et généralisant le permis de construire, instituant le CARP ( comité d'aménagement de la région parisienne) et le SARP ( service d'aménagement de la région parisienne)
    • Communication sur le logement et l'aménagement de Marcel Flouret préfet de la Seine 1946
    • La révision du PARP en 1956 
  • Histoire de l'urbanisme à Paris 
  • Paris dans 20 ans. Paris Match n° 951 du 1er juillet 1967
  • L'architecture d'aujourd'hui n° 97 septembre 61